Dimanche 24 avril 2016, je suis sur la ligne de départ prêt à passer une belle journée à courir sur les sentiers. Dix ans plus tôt quasi jour pour jour je m’alignais sur mon tout premier trail : le trail des balcons d’azur. A cette époque la course partait du port de Théoule pour une distance unique de +/-30km et 1200m D+. Aujourd’hui, ce sont cinq courses dont une nocturne et un ultra qui ont lieu au départ du port de Mandelieu la Napoule.
Je me suis inscrit fin janvier sur ce 47km sachant pertinemment que je n’aurais la préparation suffisante pour pouvoir prétendre à un objectif chronométrique. C’était un bon moyen de me mettre directement dans le bain, car avec le trail du Verbier au début du mois de juillet à un moment donné il fallait bien s’y mettre sérieusement. Fin mars j’en finis avec le Paris-Nice challenge, je prends une semaine pour digérer et voilà il me reste pile 4 semaines pour repasser en mode trail (enfin moins une pour faire du jus). Pour l’occasion Fabien un copain blogueur et coach sportif me prépare un programme aux petits oignons (mais je reviendrais sur ce point dans un autre billet, car j’ai beaucoup de choses à dire sur cet aspect de mon entraînement).
Dans le même temps michel avec qui j’ai déjà couru la Vesubie en septembre dernier s’inscrit à la course pour sa première expérience au-delà des 42km. Au départ, nous retrouvons aussi Carole qui à peine récupérée de son Marathon de Paris (en fait, elle super bien récupéré et va nous mettre une caisse de folie)
Nous partons donc en mode très cool presque à la fin du peloton. Sur le moment je regrette un peu ce départ trop soft, car j’ai l’impression que l’on perd beaucoup temps dans les bouchons. Mais aujourd’hui après un rapide coup d’oeil sur le segment Strava des 5 premiers kilomètres, je me rends compte que j’ai fait exactement le même chrono qu’une semaine plus tôt en étant seul. La seule différence ceux sont quelques pulsations en plus à mettre sur le compte des arrêts / démarrages et du stress de la course.
Au bout de 2h nous arrivons au pied de la première « vraie » bosse, celle qui va nous monter au Pic de l’ours. Cette montée n’a rien de compliqué si ce n’est qu’elle est pile entre le « je marche ou je cours » on a la chance de tomber sur une concurrente qui gère cela à la perfection et du coup, on reste dans sa roue jusqu’au sommet.
Arrivé en haut j’ai perdu michel, je lève le pied un petit kilomètre pour le laisser recoller. Une fois passé derrière le PIC le ciel c’est dégagé, la vue et de toute beauté le soleil arrive enfin. Sur le moment on prend cela comme quelque de chose de bien car depuis une semaine, c’était de l’orage qui était annoncé.
La boucle se finit par une seconde montée au Col de Notre-dame, je suis vraiment facile dans cette montée, je double une dizaine de concurrents, arrivé en haut j’ai reperdu mon acolyte. Le temps de faire le plein des bidons, il arrive et nous repartons aussi sec. Rapidement michel est à la traine, il me dit d’avancer qu’il va suivre, je ne re-verrais qu’a l’arrivée. Cela ne fait pas 10 minutes que je cours seul et tombe sur Carole. Moi qui aime bien voir des signes du destins un peu partout sur ce coup-là je suis servi 🙂 Bref… on passe les Grues ensemble et on file en direction du port de Théoule. Nous faisons le yoyo un moment et puis je la laisse filer le #mdp lui a donné des ailes et je n’arrive pas à accrocher le train. L’orage initialement prévu c’est transformé en grand soleil et j’ai du mal à m’adapté à la chaleur.
Au port de Théoule-sur-mer, je profite du dernier ravitaillement pour me poser 5 minutes, faire le plein et me rafraîchir. Je repars en direction du rocher des Monges, petit à petit je sent que je reprends du poil de la bête. Sur la tonne de ravitaillement j’ai emmené avec moi je n’ai mangé qu’une barre… je tente un coup de poker en avalant un gel, ça pourrait m’aider à bien finir sur la dernière partie de la course #oupas. Assez rapidement le pari s’avère être gagnant.
Je profite qu’il me reste du jus pour envoyer un peu plus sur la fin du parcours et me faire plaisir, avec en plus la bonne surprise de terminé la course avec vingt minutes d’avance sur mon chrono de 2014.
>> Le site de la course : traildazur.com
>>Le move de la course.
Dans le domaine vestimentaire : j’ai longtemps hésité entre du court ou du long, compressif ou libre. En cette saison ou la météo est parfois incertaine, ce n’est jamais évident de savoir comment s’équiper. Au final, j’ai opté pour t-shirt, petit short Salomon s-lab sens (dont le prix est comment dire… mais bon le confort en vaut la chandelle) et mon fidèle arcteryx incendo
Sur la Suunto ambit3 vertical j’avais : cardio, chrono, vitesse moyenne et une app maison qui ne m’a servit absolument à rien… comme d’habitude j’ai envie de dire. En revanche le suivi live du profil à était un plus qui m’a bien aidé à gérer mon effort dans les bosses.
Au niveau ravitaillement : Marine la diététicienne de Nutrisens sport m’avait préparé un super plan de bataille. Le service est gratuit il suffit juste de l’appelée (je vous le recommande, car hormis les produits suggérés, elle va vous donner en plus de très précieux conseil sur l’alimentation en course). Voici un code promo -20% : NSPORT303 si vous voulez tester les produits Nutrisens en plus de l’accompagnement de marine.
Mais je m’y suis prit un peu tard et je n’ai pas eu le temps d’intégrer son plan dans mes habitudes, au final j’ai ajusté au feeling. Je suis parti avec un bidon electrolytes Hydratabs et un autre de Booster Trail, à mi-parcours j’ai rechargé le premier en electrolytes et j’ai switché le second pour du Bio energy dont le conditionnement en sachet est idéal pour les courses longues. J’ai finit la course sur le classique St Yorre + Coca.
En solide j’ai avalé quelques raisin sec sur les tables et une Mulebar Peanut Punch. Pour la petite histoire je n’avais même pas regardé ce qu’il y avait dedans, j’ai été agréablement surpris par ce mélange sucré-salé et par la texture beaucoup plus digeste de cette nouvelle mulebar.
4 Comments
Salut. Petite curiosité (avant de faire ma lettre au père Noël 🙂 ), côté sac tu avais pris quoi ? Ton Hoka Evo Race 17l, ou plus petit ?
Non sur celui la le salomon advanced skin 5l, ca suffit largement. C’est le TBA hein, pas de haute altitude, course que de jours et moins de 10h. En revanche sur le verbier j’avais l’evo 17l^^
Ok merci. Un vrai casse tête le choix d’un sac !!
[…] courses de préparation (tba47 & […]